Le saule blanc est une source naturelle de dérivés salicylés, reconnus pour leurs propriétés apaisantes. Véritable aspirine végétale, le saule blanc est conseillé lors de raideur articulaire notamment chez le cheval âgé.
Le Saule blanc, est un arbre de la famille des Salicacées. Cet arbre commun dans les zones humides de toute l’Europe et régions tempérées est souvent cultivé pour la production d’osier. Les branches de Saule fournissent l’osier. Feuilles caduques, mesurant 5 à 12 cm de long, très étroites et présentant une face argentée, on récolte l’écorce des branches âgée de 2 à 3 ans pour l’usage médicinal.
Composants principaux de la plante : Salicylates (1,5 à 11 %), dérivés flavoniques et hétérosidiques du groupe du salicoside, salicortine, fragiline, populine, saliréposide, trémulacine. Composés phénoliques : triandrine, vimaline et dérivés aromatiques, saligénine aldéhyde syringique, acide salicylique, acide para-hydroxybenzoïque, acide caféique, acide férulique, acide p-coumarique. Flavonoïdes : hétérosides du quercétol, de la lutéoline, de l’ériodictyol, de la naringénine, ampélopsine et isosalipurpuroside. Tanins : proanthocyanidols dimères et trimères (8 à 20 %)
Le saule blanc, source d’aspirine naturelle :
Le saule blanc possède des dérivés de l’acide acétylsalicylique, principe actif de l’aspirine. Ses propriétés sont quasiment les mêmes ; moins puissantes, il ne fluidifie pas le sang et n’irrite pas la muqueuse gastrique. Le saule blanc possède de nombreuses propriétés en cas d’inflammation, de douleur, de fièvre ou d’infection. Compte-tenu de sa teneur en dérivés salicylés, le saule blanc peut donc être recommandé en cas de rhumatismes, de piqûres, de douleurs musculaires ou articulaires, de coups et fractures…